Les canards déchaînés par Stéphane Riccio

450,00 

Hommage à la liberté de la presse, entre satire politique et Pop Art.
Polystyrène sculpté, journal marouflé, résine polyuréthane.
Pièce unique – faite main.

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Description

Les canards déchaînés de Stéphane Riccio sont nés pendant la dernière campagne présidentielle marquée par « les affaires ». Ces canards sont un hommage à la presse et à son histoire.
Georges Clémenceau, ce tigre qui ne fut pas que de papier, fonda en 1913 un journal intitulé « L’homme libre » critiquant ouvertement le gouvernement. Victime de la censure, il transforma le titre en 1914 et l’appela désormais « L’homme enchaîné ».
Cet épisode et la détermination de Georges Clémenceau seraient à l’origine du choix de Maurice Maréchal quand il fonda « son canard enchaîné » en 1915. Un journal « vivant, propre, et libre » … s’attaquant « à la guerre, à la censure, aux politiciens, aux affairistes, aux pouvoirs, à la guillotine … » un journal dans lequel les journalistes s’engageaient à renoncer à tout emploi public et à toute distinction, et à ne publier que des informations rigoureusement fausses … les seules auxquelles on puisse porter crédit en temps de guerre.

Stef. K, à la manière d’un Jeff Koons engagé qui aurait heureusement congédié son armée d’assistants, emprunte au Pop Art en puisant dans le répertoire de l’iconographie populaire. Il imprime et il tatoue sur ses canards dont la filiation avec un Donald Duck survitaminé paraît peu douteuse, les mots du temps. Ceux d’une presse qui a choisi de demeurer libre et curieuse, quitte à déchaîner les passions et à éclabousser quelque peu les assis en mettant ses grands pieds palmés dans la mare.
Mais restons précis : les canards de Stef. K ont été taillés au couteau de cuisine et au scalpel, dans un bloc de polystyrène de densité élevée (30 à 40 kg par m3), le journal a été détrempé dans une dilution de colle vinylique puis appliqué sur le polystyrène sculpté.
Après séchage, il a ajouté des taches de peinture, pratiqué un vieillissement du papier au café, et solidifié l’ensemble avec une résine polyuréthane.
L’art de l’artisan consiste « grâce à un savoir-faire particulier et hors contexte industriel » à fabriquer « des objets parfois décoratifs réalisés souvent manuellement avec des matériaux et des outils traditionnels ».
Et c’est bien cet art là que pratique Stef. K en parfaite connaissance des causes et de ses effets.

Informations complémentaires

Poids 1,150 kg
Dimensions 70 × 80 cm